La Chaire

S’appuyant sur la tradition du laboratoire Médiation, Information, Communication et Arts de l’Université Bordeaux-Montaigne, reconnu pour ses travaux sur les médias en Afrique, la Chaire Pratiques émergentes des technologies et communication pour le développement poursuit ses travaux en lien avec les préoccupations majeures de l’UNESCO dans les domaines de l’éducation, de la culture, de l’accès aux savoirs et du rôle des médias dans les pays en développement. Elle entend mobiliser la science et la technologie pour la résolution des problèmes de base qui se posent aux populations. Elle accompagne la recherche des solutions, participe à l’adaptation des produits et services à leurs attentes. Tout en s’inscrivant dans une approche de type Recherche-action, elle analyse les processus de conciliation des nouveaux médias à la complexité du contexte d’utilisation autrement dit leur modalité d’utilisation dans le cadre de l’amélioration du bien-être social, économique, et culturel des populations. Un accent particulier est mis sur la participation des populations à l’identification des problèmes et des pratiques technologiques adaptées pour la résolution de ces problèmes ainsi que sur le renforcement des capacités.

Les visées de la Chaire Pratiques émergentes des technologies et communication pour le développement se situent dans le cadre des objectifs du millénaire et font écho aux travaux menés lors du Sommet mondial sur la société de l’information tout en se référant à la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. L’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et leurs rapports avec le reste du monde sont au cœur des travaux de la Chaire. Quatre objectifs spécifiques peuvent être mentionnés :

1/ Etudier les pratiques émergentes des TIC dans le cadre du développement.

2/ Accompagner les actions de développement par le renforcement des capacités

3/ Servir de laboratoire d’idées et lieu de médiation entre le monde académique, la société civile, les communautés locales et les décideurs politiques.

4/ Valoriser les travaux des chercheurs du Sud par la création d’une revue scientifique (https://journals.openedition.org/ctd/). Elle permet à chacun de produire des articles dans sa langue. Ainsi, des articles en français côtoient des textes en anglais, portugais ou swahili.